Tran Duc Quy raconte que, lorsqu’il était enfant, il jouait souvent seul avec des objets, des plantes et de la terre argileuse. Ce comportement solitaire avait donné lieu à des commentaires de la part de paysans qui le regardaient faire : « Il faudrait ouvrir sa tête pour voir exactement ce que ce petit pense ».
L’artiste s’est souvenu de cette expression lorsqu’il est devenu sculpteur. Il s’est rappelé aussi que certains bouddhistes considéraient le corps humain comme un simple « sac de cuir puant ». Il a réalisé alors un buste d’homme coiffé, à la place de la tête, d’un sac retourné, qu’il a exposé à L’Espace à Hanoï en 2017, sous le titre Portrait de la vie VI.