Thien Do a relevé des symboles sur les vieux murs d'Ho Chi Minh Ville destinés à la démolition. Avec Dont draw bad things II exposé en 2011 à la galerie Quynh, il a reproduit, à partir d'une peinture acrylique ocre et des morceaux de papier journal à moitié effacés collés sur le tableau, des images pariétales réalistes. La surface de sa toile s'est transformée ainsi en un édifice destiné à recréer l'identité et la personnalité de cette ville, à travers ses constructions et son environnement.
Afin de rendre compte aussi du contexte sociétal accompagnant des interrogations et une fonction critique individuelle, l'artiste avait rajouté des écritures en majuscules comme "Câm Vê Bay" (interdit de dessiner), parce que cet acte est toujours considéré actuellement comme subversif, remettant en question les règlements et les directives accompagnant la vie vietnamienne.